Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, a présidé, ce jeudi 18 juillet 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République. Plusieurs décisions on été prises lors de ce Conseil des ministres dont plusieurs nominations à […]
A LA UNE ACTUALITÉ POLITIQUEDeux agents de La Poste seront présentés au procureur de la République, ce jeudi 18 juillet. Ils ont été arrêtés mardi dernier par la gendarmerie à la suite d’une plainte de la direction générale de Poste Finance, une filiale de La Poste. Ils sont accusés […]
SOCIETÉAprès 100 jours au pouvoir, le régime Diomaye-Sonko devra encore faire face à une opposition incarnée par Bougane et Thierno Bocoum, qui occupent un champ de ruines. Car, les autres forces politiques, désabusées par les résultats du 24 mars, ont du mal à se réveiller […]
A LA UNE ACTUALITÉ POLITIQUESix jeunes adolescentes, âgées entre 18 et 22 ans, ont été condamnées par le tribunal de Saint-Louis pour prostitution clandestine et défaut de carnet sanitaire Cette affaire de sexe a été ces derniers jours le sujet principal des discussions dans le quartier de Léona et […]
FAIT DIVERSSix jeunes adolescentes, âgées entre 18 et 22 ans, ont été condamnées par le tribunal de Saint-Louis pour prostitution clandestine et défaut de carnet sanitaire
Cette affaire de sexe a été ces derniers jours le sujet principal des discussions dans le quartier de Léona et dans toute la capitale du nord. Avant juste le début du ramadan, au courant du mois de mars dernier, E. Diop, F.Ndiongue, A.Diouf , Nd.B.Diop , M.Lopy , M.A .Dacosta , ont convenu de se retrouver ensemble à Saint-Louis pour passer de bons moments . Une fois sur place, E.Diop, qui dit être venue à Saint-Louis pour voir sa mère, appelle son ami S.S .M Ndiaye et lui demande de lui trouver, elle et ses amies, un appartement pour passer la nuit.
Ce que fera S.S.M.Ndiaye qui réussit à trouver une maison dans le quartier Darou. Pour le dîner, E. Diop remet à son ami la somme de 15.000 F Cfa. À son retour, il se présente sur les lieux avec son ami A.Sow alias Rass qui a eu à exercer les métiers de pêcheur, lutteur et mareyeur.
Après les présentations d’usage, Rass parvient à convaincre les six filles de rester à Saint-Louis et s’engage même à les loger dans un autre appartement beaucoup plus luxueux à ses frais jusqu’à la fin du ramadan. Les jeunes filles acceptent la proposition de Rass et sont logées dans un premier temps à Boudiouck à quelques km de Saint-Louis où elles paient 25.000 frs par jour au frais de Rass.
Et c’est parti pour des séries de relations sexuelles entre les filles, Rass et son ami S.S.Mbaye Ndiaye. D’autres connaissances de Rass et d’autresfilles vontse joindre à la bande. L’appartement est ainsi transformé en auberge.
A la barre Rass confie que les filles entretenaient régulièrement des relations sexuelles avec ses amis. Prolixe, il avoue avoir couché avec E.Diop sur la demande de celle-ci, après que cette dernière s’est rapprochée de lui au moment où il se reposait dans une des chambres de l’appartement.
Selon ses dires, la fille âgée de 19 ans lui aurait dit qu’elle souhaitait le rendre heureux pour tous les sacrifices qu’il a consentis pour elle et ses copines. Acceptant les avances de la fille, Rass a déclaré que son argent, estimé à 700 mille francs CFA, aurait été volé par les filles après cette partie de jambes en l’air avec E.Diop. C’est pour cela qu’il a décidé de saisir la justice en portant plainte contre les six filles.
Une des filles, F.Ndiongue, va avouer avoir fait l’amour avec Rass dans l’appartement à Léona où elles avaient par la suite déménagé. D’ailleurs, c’est à Léona qu’elles seront appréhendées par les limiers qui ont été informés de l’installation d’un réseau de jeunes s’adonnant à la prostitution clandestine dans un appartement meublé.
Attraites à la barre, les filles ont reconnu sans ambages les faits qui leur sont reprochés. Les six filles, Rass et S.S. Mbacke Ndiaye ont tous été condamnés pour proxénétisme, prostitution clandestine et défaut de détention de carnet sanitaire.
De hauts dirigeants des Industries chimiques du Sénégal (Ics) ont été pointés du doigt dans le rapport de la Cour des comptes. Accablé par cet audit qui a révélé le non versement par sa société, en 2022, d’une redevance minière d’un montant de 200 milliards […]
POLITIQUE SOCIETEDe hauts dirigeants des Industries chimiques du Sénégal (Ics) ont été pointés du doigt dans le rapport de la Cour des comptes. Accablé par cet audit qui a révélé le non versement par sa société, en 2022, d’une redevance minière d’un montant de 200 milliards de F cfa, le Pdg Sri Prakash Lohia a atterri, hier, d’urgence à Dakar.
D’après Confidentiel Afrique, le patron du groupe indo-singapourien, Indorama, devenu actionnaire majoritaire des Ics en 2014, veut tirer les choses au clair. Dans «ses valises», les radars du média d’investigation, renseignent aussi la présence du directeur des opérations du groupe.
Mieux, le départ du directeur général, Alassane Diallo, serait aussi acté.
Une bonne nouvelle pour les paysans, un motif d’inquiétude pour les populations des zones inondables. D’après l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), l’hivernage 2024 s’annonce pluvieux, mais il risque de provoquer «une situation catastrophique» avec des risques d’inondations dans les localités […]
POLITIQUEUne bonne nouvelle pour les paysans, un motif d’inquiétude pour les populations des zones inondables. D’après l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), l’hivernage 2024 s’annonce pluvieux, mais il risque de provoquer «une situation catastrophique» avec des risques d’inondations dans les localités exposées.
L’alerte est lancée dans L’Observateur par le chef du service climatologique de l’ANACIM, Diabel Ndiaye. Ce dernier précise que a saison des pluies va se dérouler en deux vitesses : «Au courant du mois de juin, on aura une installation effective de l’hivernage sur la partie Est et sur la partie Sud du pays. Et ça va continuer par rapport à la climatologie en fin juin jusqu’au début du mois de juillet dans les zones Nord et Centre-Nord du pays. Ça, c’est une installation normale.»
Cette situation est comparable à celle de l’année dernière à la même période. Mais entre août et septembre, selon Diablel Ndiaye, l’hivernage sera dans sa deuxième phase avec des niveaux de pluies dans certaines zones supérieurs à 75 mm, dépassant le seuil normal, selon l’ANACIM. «Ça peut occasionner une situation catastrophique», prévient le climatologue.
Ce dernier de développer : «La dynamique actuelle fait montre d’une installation timide du phénomène Niña, […] c’est le refroidissement des eaux pacifiques qui est bien coloré par rapport à la pluviométrie du Sahel. Donc les tendances laissent présager dans la partie ouest du Sahel, y compris le Sénégal, une bonne pluviométrie au cœur de l’hivernage. En résumé, on peut parler d’un début timide avec une installation normale, mais une recrudescence des activités pluvio-orageuses plus qu’on entre vers le cœur de l’hivernage, c’est-à-dire les mois d’août et septembre, avec une perspective de fin tardive.»
Le Sénégal s’avance ainsi vers des mois d’août et de septembre à haut risque d’inondations. Un gros test d’efficacité pour le régime de Diomaye Faye.
Lors d’une émission diffusée cette semaine sur la chaine 2STV visionnée par Senego, Mamadou Sy Tounkara, connu pour son rôle d’animateur de l’émission « Xell ak Xoll » et en tant qu’ancien conseiller spécial de l’ex-président Macky Sall, a livré une critique approfondie à l’encontre […]
POLITIQUELors d’une émission diffusée cette semaine sur la chaine 2STV visionnée par Senego, Mamadou Sy Tounkara, connu pour son rôle d’animateur de l’émission « Xell ak Xoll » et en tant qu’ancien conseiller spécial de l’ex-président Macky Sall, a livré une critique approfondie à l’encontre du nouveau gouvernement sénégalais. Ce gouvernement, présidé par Bassirou Diomaye Faye avec Ousmane Sonko en tant que Premier ministre, est accusé par Tounkara d’avoir fondé leur campagne électorale sur des promesses qu’ils sont maintenant incapables de tenir.
Durant son intervention, Tounkara a exprimé clairement sa position : « Sachez qu’ils sont en train de rédiger ‘Le projet’, car les promesses de l’opposition et les réalités du pouvoir sont diamétralement opposées. » Cette remarque a été faite en réponse à une question de l’animatrice, il voulait mettre en exergue la déconnexion perçue entre les promesses faites durant la campagne et la gestion réelle une fois au pouvoir.
Il a précisé ses critiques en affirmant que le document clé, intitulé « Le projet », n’est toujours pas prêt et ne sera rendu public que dans le troisième trimestre de l’année courante. Tounkara a cité directement une déclaration de Ousmane Sonko : « En tout cas, c’est ce que le Premier ministre Ousmane Sonko a dit. Je l’ai lu dans le communiqué du Conseil des ministres : ils ont annoncé que le document de référence sera rendu public dans le troisième trimestre de cette année, ce qui signifie d’ici la fin de l’année. De plus, leur projet ne sera intégrés que dans le budget de l’année 2025, c’est ce qu’ils ont déclaré. »
Face à une autre question sur la capacité des dirigeants à adapter leur gestion à la réalité du pouvoir, Tounkara a ajouté : « C’est normal, car ils ne le maîtrisent pas encore. Vous avez du mal à me comprendre, mais je le répète : les promesses de l’opposition et les réalités du pouvoir ne sont pas les mêmes. »
Il a ensuite utilisé une métaphore marquante pour illustrer son point, comparant les promesses électorales à des promesses faites avant un mariage, suggérant que personne n’exposerait volontairement ses pires traits ou difficultés potentielles avant de se marier. « Mais sérieusement, pensez-vous vraiment qu’une personne qui souhaite vous épouser viendrait vous dire avant de vous épouser qu’elle compte vous maltraiter, vous affamer, vous empêcher de vous habiller dignement, vous priver de sommeil dans un lit convenable, voire même vous refuser des chaussures dignes ? Pensez-vous vraiment que cette personne parviendrait à épouser celle qu’elle convoite ? Personne ne permettrait cela, car les choses ne fonctionnent pas de cette manière. La réalité est que lorsque vous vous apprêtez à épouser quelqu’un, vous tentez à chaque fois de le rassurer et c’est ainsi que ça se passe. »
Enfin, il a conclu sur une note réaliste et quelque peu cynique : « Mais c’est tout à fait normal. Comment peut-on être élu si l’on ne dit pas ce que la population veut entendre ? La réalité est qu’il faut tromper la population, lui faire des promesses intenables et lui vendre des rêves. C’est ainsi que fonctionne l’être humain. »
Le rapport d’activités de l’année 2023 a mis en lumière des pratiques mafieuses dans la gestion des Kits de dialyse destinés aux patients souffrant d’insuffisance rénale. Après audition des principaux responsables du ministère de la santé et du secteur privé co-contractant du marché des Kits de dialyse, […]
SANTELe rapport d’activités de l’année 2023 a mis en lumière des pratiques mafieuses dans la gestion des Kits de dialyse destinés aux patients souffrant d’insuffisance rénale. Après audition des principaux responsables du ministère de la santé et du secteur privé co-contractant du marché des Kits de dialyse, l’OFNAC a révélé des faits supposés de corruption, d’escroquerie, d’abus de confiance et de violation d’une convention état-privé dans le cadre de la prise en charge de la maladie rénale chronique.
En janvier 2020, le porte-parole du mouvement des Insuffisants rénaux du Sénégal, Hamidou Diallo alertait les difficiles conditions de vie et la mauvaise prise en charge médico-sanitaire des malades insuffisants rénaux dues à la rupture des kits d’hémodialyse. A l’origine, rapporte le rapport parcouru par Enquête et Libération, un système complexe de corruption passive et escroquerie portant sur les deniers publics coordonnée par l’Administrateur de l’Institut clinique de performance (Icp) et l’assistante-secrétaire.
Il dénonçait alors « une surfacturation des kits de dialyse que l’Agence de la Couverture maladie universelle (Acmu) achèterait à quarante mille (40 000) FCFA l’unité au lieu de huit mille (8 000) FCFA ; soit un montant de quatre milliards (4 000 000 000) de F CFA par an dû à une surfacturation » ; plombant ainsi le chronogramme leurs 3 séances normale de dialyse par semaine. Sur la base de la subvention annuelle pour la dialyse était de neuf cent dix millions (910 000 000) FCFA en 2012 et qu’elle est passée à deux milliards sept cent quarante-cinq millions six cent mille (2 745 600 000) FCFA en 2013, l’Etat fournit le kit à tous les centres de dialyse, publics comme privés. En contrepartie, le Privé doit facturer la séance de dialyse à vingt mille (20 000) F Cfa , indique le document.
Dans le rapport, Hamidou Diallo relève que «la fraude se situe en premier à ce niveau car les structures privées déclarent aux patients qu’elles n’ont pas reçu de kits de la part de l’Etat, de manière à pouvoir facturer le kit à soixante-cinq mille (65 000) FCFA pour une seule séance ». Pis, « la dialyse y est surfacturée le week-end à 120 000 F Cfa ». Qui plus est, «la Pharmacie nationale d’approvisionnement (Pna) approvisionne par trimestre les centres, lesquels, ne déclarant pas les cas de décès, revendent le stock restant dans des pays étrangers tels que la Gambie », poursuit la source.
« Les contrôleurs de l’Ofnac ont retenu les délits de « corruption passive et escroquerie à l’encontre de l’assistante, secrétaire de ICP (Institut clinique de performance) ; d’escroquerie portant sur les deniers publics à l’encontre de l’Administrateur de ICP ».
Bonne nouvelle pour les volontaires de la Ville de Dakar. Sur proposition du maire, Barthelemy Dias, leurs émoluments ont été revalorisés ce jeudi à l’issue de la réunion du Conseil municipal. D’après Les Échos, qui donne l’information, ceux-ci passent de 60 000 F CFA à […]
A LA UNE ACTUALITÉ POLITIQUEBonne nouvelle pour les volontaires de la Ville de Dakar. Sur proposition du maire, Barthelemy Dias, leurs émoluments ont été revalorisés ce jeudi à l’issue de la réunion du Conseil municipal. D’après Les Échos, qui donne l’information, ceux-ci passent de 60 000 F CFA à 80 000, soit une augmentation de 20 000.
Le volontaires ne sont pas les seuls à bénéficier d’une hausse de revenus. La mesure, car poursuit la source, touche également «leurs superviseurs qui percevaient 100 000 et se retrouvent avec 120 000».
L’autre décision qui a été entérinée lors de la réunion du Conseil municipal, concerne les crédits pour la prise en charge des malades dans les hôpitaux : «l’enveloppe allouée est passée de 900 millions à 1 milliard 100 millions, soit 200 millions supplémentaires».
Ces décisions ont été adoptées à l’unanimité par les conseillers de la Ville de Dakar, souffle le quotidien d’information.
Durant ces vingt dernières années, l’internet a permis aux journalistes d’accéder librement et instantanément aux informations à l’échelle locale, nationale et internationale. Ceci grâce notamment à l’apparition des réseaux sociaux. Internet transforme ainsi la manière de travailler des journalistes. Mais à quel prix ? Les […]
Non classéDurant ces vingt dernières années, l’internet a permis aux journalistes d’accéder librement et instantanément aux informations à l’échelle locale, nationale et internationale. Ceci grâce notamment à l’apparition des réseaux sociaux. Internet transforme ainsi la manière de travailler des journalistes. Mais à quel prix ? Les médias classiques comme la presse écrite, la radio ou encore la télévision ont perdu le monopole d’émetteur de leur principal outil de travail : l’information. Une partie de leur public préfère s’informer sur les réseaux sociaux. En plus, il existe une certaine défiance du public envers ces médias. D’aucuns allant même jusqu’à considérer que les journalistes ne sont pas objectifs dans le traitement de l’information au Sénégal.
Les réseaux s’imposent et imposent leur diktat à tous y compris aux médias classiques. Au point de bousculer l’influence des médias classiques, télévision, radio, presse écrite et presse en ligne. Le traitement et la diffusion des informations à travers les canaux traditionnels sont soumis à une rude concurrence. Dans la pratique, depuis quelques années, ce sont les réseaux sociaux qui informent les journalistes et qui imposent les sujets à traiter par les médias. Une vraie ironie du sort. Aujourd’hui, ces médias de masse font face à une concurrence redoutable et redoutée avec l’arrivée des réseaux sociaux qui investissent le champ de l’opinion, de la production de contenus et de l’information. Tout en facilitant l’accès à l’information, ces plateformes d’interaction à grande échelle perturbent parfois le travail des journalistes. «Une assimilation faite entre le travail des journalistes et celui réalisé dans les réseaux sociaux, parvient à donner une certaine confusion dans l’esprit des usagers de l’internet», affirme Mamadou Ndiaye, directeur de la Communication, du Numérique et du Pôle Edition du groupe E média qui compte une télévision, une radio, un site en ligne et un quotidien.
A l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), la fraîcheur matinale berce les visages à l’entrée du couloir de la mort qui est en chantier. Abdoulaye Ndiaye, lui, passe en revue les Unes du jour chez le vendeur de journaux. En pullover, le jeune étudiant tient son sac à dos et prend connaissance de l’actualité. « Je viens ici à chaque fois que j’ai cours pour juste voir les Unes avant de continuer ma route. Mais j’achète rarement ces journaux. La plupart du temps, je m’informe sur le net», glisse le jeune homme de 22 ans, étudiant au département d’Anglais. « Il est plus pratique pour les personnes de ma génération de s’informer à partir des réseaux sociaux», ajoute M. Ndiaye, originaire Fatick. Le vendeur de journaux, drapé sous le sceau de l’anonymat, confirme que les étudiants achètent rarement. « Mes clients, ce sont les particuliers qui passent ou les hommes un peu âgés. Maintenant les personnes s’informent sur internet notamment sur les réseaux sociaux», se résigne le quinqua, visage ridé marqué par le poids des années. Ndiémé Faye, étudiante au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), abonde dans le même sens mais apporte quelques nuances : « Certes aujourd’hui, les gens s’informent plus sur les médias sociaux, mais il y a certains qui continuent à regarder le journal télévisé ou à lire un journal. Ils éprouvent du plaisir à lire ».
Selon un rapport publié par Datareportal, plateforme qui montre des statistiques détaillées sur l’utilisation d’internet, des médias sociaux et du mobile dans le monde, le Sénégal comptait 3,71 millions d’utilisateurs des réseaux sociaux en janvier 2024, soit, 20,6% de la population totale du pays. Une étude réalisée par Afrobarometer indique qu’entre 2021 et 2023, 58% des Sénégalais « accèdent aux actualités sur l’internet ou sur les réseaux sociaux ou les deux quelques fois par semaine ou tous les jours ».
Une érosion du bassin des lecteurs
Par conséquent, Mamadou Ndiaye constate une « érosion des publics des médias classiques». La presse dite traditionnelle, timorée à l’arrivée des réseaux sociaux est «restée en retrait et il y a eu un phénomène d’accoutumance», note M. Ndiaye ancien journaliste à l’Agence France presse (Afp). « L’écriture a été bannie sur les réseaux sociaux, on montre plus d’images. Et il y a eu un public réceptif à cela», explique Mamadou Ndiaye, par ailleurs Directeur de publication du journal Bés bi et du site emedia.sn.
Les réseaux sociaux et les médias classiques sont dans une sorte de concurrence. C’est une donne que personne ne peut occulter et les acteurs des médias doivent intégrer cette donne s’ils ne veulent pas être dépassés.
En tout état de cause, certains professionnels de l’information ne se laissent pas emporter par l’instantanéité qui caractérise les réseaux sociaux. Au contraire, ils essayent d’apporter une plus-value aux informations fournies à leur public. « Sur les réseaux sociaux, les informations passent vite alors que dans les médias classiques surtout pour la presse écrite, l’information est servie le lendemain. Ce qui fait que même dans la presse traditionnelle, les gens se demandent ce qu’ils doivent donner. On cherche toujours une plus-value. Et celle-ci se trouve dans la qualité des articles que l’on publie», déclare Bigué Bob, rédactrice en chef du quotidien EnQuête créé en 2011.
Même si elles sont devenues incontournables pour les médias, selon le journaliste de Walfadjri Ayoba Faye, ces plateformes en ligne exigent « des journalistes de produire des contenus instantanés, parfois sans le recul nécessaire», souligne la revue Panorama des médias sénégalais à l’ère de l’internet, publiée en 2023. « Facebook et Twitter, entre autres, jouent le ro?le d’intermédiaire entre le public et les journalistes. Ils conditionnent a? la fois les habitudes de consommation des communautés dites virtuelles, mais aussi la manière de faire des journalistes. A? quoi s’ajoute la quantité d’information », lit-on sur la revue susmentionnée.
Pour Ayoba Faye, ancien rédacteur en chef du site Pressafrik, lorsqu’on veut informer le public, on va là où se trouve ce dernier. « Ça serait aberrant de ne pas le faire. Bien sûr, il faudra rester sur les principes de base du journaliste que sont la collecte, le traitement et la diffusion de l’information», nuance M. Faye, blogueur et coordonnateur du site Walf.net. En écho, Mamadou Ndiaye renchérit : « Il est urgent que les journalistes investissent les réseaux sociaux en quantité et en professionnalisme pour y avoir une place telle qu’ils vont rectifier le tir à la limite réajuster la perception du public ». Une expérience que tente le journal EnQuête. En effet, selon Bigué Bob, ce journal est présent sur les différents réseaux sociaux et publie certaines informations sur ses plateformes digitales. « Mais, on ne met que les grandes lignes. Ce qui fait que le papier est fouillé, on le retrouve dans le journal ou sur le site en ligne », objecte-t-elle.
Une crise de confiance entre le public et les médias ?
La démocratisation des réseaux sociaux a conduit à un éclatement des sources d’information. Désormais, chaque internaute est un potentiel émetteur d’informations. Momar Assane est très actif sur les réseaux sociaux car suivis par plus de 20 mille comptes sur X (Ex Twitter). L’entrepreneur dans l’agro-industrie est connu sur le réseau social notamment grâce aux informations qu’il publie sur son compte. « Je vais à la source avant de publier une information. La plupart du temps, les personnes concernées m’appellent. Je ne publie jamais d’infos sans document pour les appuyer», expose-t-il. L’activiste, qui ne publiait que des faits relatifs à l’économie et à l’entreprenariat, a commencé à s’intéresser à la politique lors des manifestations de 2021. «Les médias classiques ne faisaient pas leur travail. A un moment donné, les journalistes n’étaient pas objectifs. Les journalistes qui ont eu le courage de leurs propos ont été punis» , estime-t-il avant d’ajouter : «Je me suis dit que je vais essayer de faire des choses, je ne suis pas une voix autorisée, je ne suis pas journaliste mais je donne toujours des informations après les avoir bien vérifiées.»
Pour Ayoba Faye, ces cinq dernières années, la presse sénégalaise n’a pas su rester «la sentinelle» comme elle devait l’être. « De grands groupes de presse ont participé à donner du crédit au régime sortant. Je pense que c’est ce qui a amené cette fracture et a vraiment détérioré cette relation de confiance entre le public et les médias.» Dissa Preira, journaliste à la Tfm évoque une autre raison. Pour le journaliste à la Tfm, il existe bien ce rapport genre «je t’aime moi non plus » entre le public et le journaliste sénégalais. Et cette relation s’explique, selon lui, par le fait que les médias sont devenus un « fourre-tout ». «Les Sénégalais ne différencient pas l’animateur et le journaliste ou le chroniqueur et le journaliste. C’est un problème. Toute information qu’ils vont tirer de ces gens (chroniqueurs et animateurs), ils vont dire que cela vient des journalistes. Alors que ce n’est pas le cas», a indique M. Preira.
Les réseaux sociaux, source de désinformation
Les réseaux sociaux se sont imposés comme des plateformes de communication centrale, émetteurs d’informations dans un monde hyper-connecté. La désinformation reste une des conséquences de ce flux de nouvelles publiées sur les réseaux sociaux. Dr. Bakary Sambe, dans ses rencontres intitulées «échanges, et discussions participatives» de Timbuktu Institute, soutenait que «l’impact d’une telle situation sur les médias et le travail journalistique est aujourd’hui exacerbé par l’emprise des réseaux sociaux sur la fabrique de l’opinion et les stratégies de conquête de l’espace médiatique». Ndiémé Faye, elle, estime qu’il y a moins de désinformation dans les médias classiques que sur les réseaux. «Sur ces derniers, on ne sait pas ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas. Je pense que la différence entre les médias classiques et les médias sociaux, c’est un peu le degré de désinformation», considère l’étudiante au Cesti.
La presse à l’ère de l’internet et des réseaux sociaux reste une préoccupation. Le code de la presse encadre davantage la presse classique que les nouveaux médias. Même si l’État du Sénégal « est en train de prendre les dispositions nécessaires pour que ce nouveau phénomène ne dépasse pas les limites » selon Amadou Kanouté, chef de la division presse et information au ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique. Pourtant, l’article 13 et suivant du code de la presse permettent de combattre la propagation des fausses nouvelles en listant un chapelet d’obligations mais il s’adresse aux professionnels de l’information. Quid des internautes ? L’article 255 de la Loi n° 77-87 du 10 août 1977 modifiant le Code Pénal de 1965 prévoit et réprime la publication de fausses nouvelles. L’article 248 dudit code prend en compte les technologies de l’information et de la communication, couvrant « tout procédé technique, destiné à atteindre le public ».
Dans un document intitulé « L’écosystème des fausses informations au Sénégal : Une vue d’ensemble », l’auteur Samba Dialimpa Badji, journaliste atteste que selon une étude publiée dans plusieurs pays africains dont le Sénégal, les lois contre les fausses informations se révèlent être efficaces pour limiter leur propagation, dans la mesure où lesdites lois favorisent une approche punitive. Une approche qui a quand même, il faut le dire, un impact sur la liberté de la presse et la liberté d’expression.
C’est à croire que l’alliée du Premier ministre Ousmane Sonko aux dernières heures de la chute de l’ancien régime, Aminata Touré ne semble pas avaler la couleuvre des dernières nominations du Président Macky Sall qui l’on choquées, selon ses propres termes. L’ancien Premier Ministre explique : « lorsqu’on gagne, on […]
ACTUALITE POLITIQUEC’est à croire que l’alliée du Premier ministre Ousmane Sonko aux dernières heures de la chute de l’ancien régime, Aminata Touré ne semble pas avaler la couleuvre des dernières nominations du Président Macky Sall qui l’on choquées, selon ses propres termes.
L’ancien Premier Ministre explique : « lorsqu’on gagne, on gouverne avec ses compagnons de lutte ». Sur les colonnes du l’Observateur, la Dame de fer salue les nominations enclenchées par le Président Bassirou Diomaye Faye.
Interpellée sur le fait qu’elle soit laissée en rade par rapport aux nominations, Mimi a indiqué que s’il ne s’agissait que de strapontins, elle aurait pu rester à Benno Bokk Yaakaar (Bby) et jouir des propositions de poste à l’époque.
Mais elle a mis en avant l’intérêt supérieur de la nation et le renforcement de la démocratie, argue-t-elle. Sur l’appel à candidatures des postes de responsabilité, elle trouve que c’est impossible de pourvoir tous les postes de responsabilité et qu’il faudrait plus de 2 ans pour le faire.
Une docte manière de dire que certains postes peuvent faire l’objet d’appel à candidatures mais pas tous les postes. Toutefois, au regard de la manière dont Mimi pose la problématique des nominations partisanes par le Président Macky Sall et qu’en tant qu’alliée stratégique de Sonko et qu’elle se retrouve sans poste, l’on a tout comme l’impression qu’elle garderait une dent contre le Président Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko qui ne lui ont décerné aucun poste de responsabilité. Même si par ailleurs, comparaison n’est pas raison entre Macky Sall et son successeur !
Antoine Sarr3 mai 2024 à 07:51 Une atmosphère de joie et de célébration a envahi le campus de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) alors que les étudiants se sont rassemblés pour marquer le départ de Maguette Sène de la direction du Centre des […]
A LA UNE ACTUALITÉ POLITIQUEAntoine Sarr3 mai 2024 à 07:51
Une atmosphère de joie et de célébration a envahi le campus de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) alors que les étudiants se sont rassemblés pour marquer le départ de Maguette Sène de la direction du Centre des Œuvres universitaires de Dakar (COUD).
Cette jubilation fait suite aux changements de leadership annoncés lors du dernier Conseil des ministres présidé par le Chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, le jeudi 2 mai 2024
Le Conseil des ministres, qui s’est tenu au palais présidentiel le jeudi 2 mai 2024, a été le théâtre de plusieurs décisions importantes prises par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, notamment en matière de nominations. Parmi les nominations annoncées, l’une des plus […]
POLITIQUELe Conseil des ministres, qui s’est tenu au palais présidentiel le jeudi 2 mai 2024, a été le théâtre de plusieurs décisions importantes prises par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, notamment en matière de nominations. Parmi les nominations annoncées, l’une des plus notables est celle de Me Ngagne Demba Touré.
Titulaire d’un Master II en Droit et Gouvernance des Energies et des Mines, Me Ngagne Demba Touré, cadre du parti Pastef, a été nommé Directeur général de la Société des Mines du Sénégal (SOMISEN). Il prendra la relève de Monsieur Ousmane Cisse, qui occupait le poste jusqu’à présent.