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Le Saes, en effet, se dit « conscient de l’importance que représente le système sanitaire de notre pays ». Il « invite les autorités à réfléchir sur la nécessité de rationaliser et de contrôler les écoles de formation en santé », ajoutant considérer la santé comme « une question de haute importance sociale et de souveraineté nationale ». 
Aussi, le Saes invite-t-il l’Etat « à repenser le modèle et la pertinence du transfert de cette compétence aux collectivités territoriales ». « Le Saes demande à l’Etat du Sénégal de travailler à la mise en place, dans le cadre d’une stratégie décennale, d’un plateau technique relevé et des conditions optimales d’exercice pour les professionnels de la santé », poursuit le communiqué.
En ce qui concerne l’affaire Astou Sokhna, décédée en couches le 1er avril dernier, le Saes déplore les circonstances de ce drame, mais « appelle au sens élevé des responsabilités des uns et des autres pour gérer au mieux cette situation regrettable ».
A ce propos, le syndicat demande que « l’enquête ouverte soit menée jusqu’à terme et que les mesures appropriées soient prises et appliquées ». Enfin, le Syndicat autonome des enseignants du supérieur invite les personnels de santé à « redoubler davantage d’efforts dans l’humanisme et l’empathie, devant la détresse des patients ».

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