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Une affaire d’avortement clandestin secoue la paisible Cité Ouvrière de Thiès. Un fœtus, dissimulé dans un sachet, a été découvert dans la rue, près d’une mosquée.

Alertés de la découverte macabre par un militaire à la retraite, les policiers se sont déployés aussitôt sur place. Selon l’informateur des limiers, le corps sans vie a été retrouvé par une voisine. La dame […] qui faisait sa marche matinale, est tombée sur la scène d’horreur.

L’enquête de voisinage, rondement menée par les enquêteurs du poste des Parcelles-Assainies de Thiès, s’est orientée vers trois prostituées de nationalité sierra-léonaise.

Convoquées et interrogées sommairement, ces dames établies à la Cité Ouvrière ont d’abord nié leur implication dans l’affaire. Elles ont, également, refusé de se soumettre à un examen médical.
Mais c’était sans compter avec la ténacité et la persévérance des hommes du Lieutenant Sow qui ont réquisitionné les services d’un gynécologue. Ainsi M.H.S, M.S et J.M ont été conduites à l’hôpital régional de la capitale du Rail.

Il ressort du rapport médical que  J.M présentait des signes cliniques d’un accouchement récent suite à un avortement provoqué confirmé avec un poids fœtal de 200 grammes,  selon des sources de Seneweb proches du parquet.

Confrontée aux résultats de l’examen du gynécologue,  la dame de 25 ans a fini par avouer avoir interrompu sa grossesse. J.M a confié qu’elle avait acheté les médicaments auprès d’un vendeur clandestin établi à Saly.

Les deux compatriotes de la mise en cause persistent et signent qu’elles n’étaient pas au courant de la grossesse de J.M.  Il ressort de l’enquête que les trois femmes vivent ensemble depuis 7 mois à la Cité Ouvrière, selon des sources de Seneweb.

Au terme de l’enquête de la police des Parcelles-Assainies , J.M a été déférée hier jeudi au tribunal de grande instance de Thiès pour Interruption volontaire de grossesse,  ainsi que ses deux compatriotes poursuivies pour complicité dans cette affaire.   

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